lundi 20 juin 2011

« Badaboum » (Kaboom)


-          Je ne sais pas si je pourrais assurer ce dialogue, cette fois-ci…
-          Hein ? Mais qu'est-ce qui t'arrive?
-          En fait, j’ai fait un mauvais rêve cette nuit : ça commençait par un couloir blanc…
-          Stop ! Mais dans quel état es-tu ? Il me semble que ce que tu me racontes est le début de « Kaboom », dont nous devions justement discuter maintenant. Tu as dû faire un rêve post-traumatique après la projection.
-          Ah, tout s’explique ! C’est que ce dont je me souvenais était si invraisemblable, inattendu et qu’on y passait toujours du coq à l’âne que… je m’étais dit, vu que je suis sain d’esprit, ces souvenirs devaient forcément appartenir au rêve…
-          Je passerais sur ce que tes propos insinuent sur ma santé mentale, mais il est vrai qu’il y avait bien longtemps que l’on avait assisté à un tel délire cinématographique. Il y en a qui ont dû s’amuser sur le tournage !
-          Oh, épargne-nous tes remarques stériles, pour une fois. « Kaboom » est un film complètement déjanté, et qui semble commencer très fort. Mais non : le rythme est maintenu jusqu’au bout, et au moment où peut-être les procédés et les effets de montage commencent à être connus du spectateur, arrive le final hallucinant qui réussit encore à prendre le spectateur de court après une heure et quart de maboulisme décérébré.
-          Mabou quoi ? Enfin bon, on sera bien en peine de donner un sens à tout ça, d’abord parce qu’il vaut mieux vous en divulguer le moins possible sur ce film : rien ne vaut ici la surprise de la découverte, et ensuite parce que la folie est ici portée à un point si haut qu’il serait dangereux d’essayer de distinguer une blague d’un véritable message de la part du réalisateur Gregg Araki.
-          « Kaboom » est donc un film comme on n’en voit trop peu au cinéma, un drôle d’objet très esthétique ou vulgaire, en tout cas incontestablement hallucinatoire. Eh ! Mais qu’est-ce que tu fais avec ce bouton rouge ? N’y touche pas, Nooonn!
[Coupure inexplicable de la transmission]

On retiendra…
La conclusion du film, effarante.
On oubliera…
L’utilisation à répétition de certains effets de montage, qui auraient pu lasser si le film était plus long.

A noter :
Qu’on ne sait pas trop quoi vous dire ici.

« Kaboom » de Gregg Araki, avec Thomas Dekker, Juno Temple,…

Par Imer, Miltiade et Coco l’@sticot

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