lundi 30 janvier 2017

Top 16 des films de 2016


Et mon classement (livré avec un peu de retard) des meilleurs films de l’année écoulée est :

1.       Juste la fin du monde
2.       Elle
3.       Toni Erdmann
4.       The revenant
5.       The neon demon
6.       Baccalauréat
7.       Premier contact
8.       Ma'Rosa
9.       Ma vie de courgette
10.   Carol
11.   La loi de la jungle
12.   Mademoiselle
13.   Dernier train pour Busan
14.   Diamant noir
15.   Planétarium
16.   Les Ogres

Le trio de tête se détache nettement des autres, ces trois films ont été très difficiles à classer. Mais l’émotion devant les choix radicaux de mise en scène tout en gros plans de Xavier Dolan et sa direction d’acteurs hors normes ont finalement emporté la partie.
Juste après vient donc « Elle », l’extraordinaire film français réalisé par le néerlandais et ex-vétéran d’Hollywood Paul Verhoeven. Il a signé avec ce film très impressionnant de maitrise, capable de surprendre à chaque scène, qu’un grand réalisateur ne s’endort jamais, pourvu qu’on veuille encore lui donner sa chance. Le film doit beaucoup aussi, évidemment, à la performance d’Isabelle Huppert ahurissante mais somme toute normale car c’est un rôle qui synthétise tout ce qu’elle a déjà déployé par ailleurs dans sa longue et conséquente filmographie.
Pour compléter le trio de tête, « Toni Erdmann », le film de Maren Ade qui est sans conteste la révélation de cette année 2016. Qui eut pu imaginer que le film le plus drôle de l’année – alors même qu’on a beaucoup ri en 2016, par exemple avec l’énorme « La loi de la jungle » – serait allemand et durerait près de trois heures ? Mais « Toni Erdmann » ne saurait être réduit à une comédie. Avec sa mise en scène confondante de réalisme, il réussit à délivrer un discours critique sur le travail et l’Europe d’aujourd’hui, sans jamais que cela ne semble énoncé  (le signe des plus grandes mises en scène).
Les films suivants du classement sont eux-aussi des chefs-d’œuvre mais ont tous un défaut qui les éloigne de la perfection des trois premiers : la prétention d’Iñárritu dans « The revenant », l’épuisement des effets de mise en scène dans « The neon demon »,…

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