A quelques
mois de la sortie du biopic sur Abraham Lincoln de Steven Spielberg, c’est un
autre film sur le plus célèbre des présidents américains qui a envahi les
salles de cinéma cet été. Produit par Tim Burton, adapté du roman de Seth
Graham-Smith, ici scénariste (et qui avait déjà signé le scénario du pathétique
« Dark shadows » de Tim Burton), et réalisé par Timur Bekmanbetov,
cet « Abraham Lincoln, chasseur de vampires » avait un pitch des plus séduisants au milieu des
suites et remakes des autres blockbusters américains de l’été. Le film est une étonnante réussite.
Divertissement
« Abrahama
Lincoln, chasseur de vampires » ne prétendait pas à plus : c’est un extraordinaire
divertissement. Grâce à la réalisation de Timur Bekmanbetov, le film possède un
rythme trépidant. Les scènes d’action s’enchaînent, mais ne lassent jamais, car
le réalisateur a une sacrée audace visuelle. Malgré le « petit » budget
dont il disposait (pour un blockbuster hollywoodien d’été), Bekmanbetov ne s’est
rien refusé : combats au milieu manade de chevaux paniqués, sur le toit d’un
train fonçant à toute allure sur un pont en flammes… Faisant fi de tout
réalisme pour ne privilégier que le rocambolesque ébouriffant de ses scènes d’action,
Bekmanbetov livre un grand spectacle qui a pour lui le charme de sa modeste ambition,
où la 3D est la bienvenue.
Une
fantaisie parfaitement en accord avec le scénario échevelé de Graham-Smith, contenant
beaucoup d’humour et très bien écrit, et dont l’épilogue final m’a beaucoup
fait rire. Abraham Lincoln, transformé en super-héros en lutte contre les
vampires, ne serait-il pas l’événement de cet été américain – au nez et à la barbe de « The dark
knigt rises » ?
On retiendra…
Le délire des scènes d’action,
l’idée folle du scénario.
On oubliera…
Malgré toutes ses qualités, « Abraham
Lincoln, chasseur de vampires » n’est qu’un (très bon) divertissement.
« Abraham Lincoln,
chasseur de vampires » de Timur Bekmanbetov, avec Benjamin Walker, Dominic
Cooper,…
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