- Après « La vie d’Adèle », c’est indubitablement l’autre choc cinématographique de
l’année : « Gravity ».
- Ah ! Des
années que je l’attendais ! Annoncé comme un nouveau « 2001 : l’odyssée de l’espace », en proie à des difficultés techniques qui ont
considérablement rallongé sa post-production, « Gravity » s’annonçait
comme une révolution cinématographique !
- « Révolution » :
le mot a été trop souvent abusivement utilisé pour que j’ose le reprendre, mais
ton sentiment est juste. « Gravity », c’est le blockbuster le plus
impressionnant sorti au cinéma depuis « Avatar » (2009). Comme James
Cameron, Alfonso Cuaron a dû repousser les limites techniques du 7ème
art pour réaliser son film.
- Et le
spectateur s’en rend bien compte : on n’avait jamais vu ça au
cinéma ! « Gravity » est une expérience inédite, qui vous fait
vivre la (sur)vie de deux astronautes en apesanteur, à 400 km au-dessus de la Terre.
Et ce, quasiment sans ellipses : tout est filmé en plans-séquences, la
spécialité du réalisateur. Combien de plans contient le film ?
- Aucune idée,
mais pas beaucoup ! Le premier dure déjà plus d’un quart d’heure ! Le
plan-séquence est un procédé habituellement utilisé pour montrer des événements
en temps réel…
-
Et il sert
aussi parfois de vitrine de la virtuosité technique du réalisateur…
-
…Mais tel
n’est pas le cas ici ! Ou plutôt, si, complètement, sauf que
« virtuosité » est un bien petit mot pour ces plans-séquences et,
surtout, que le procédé est loin d’être sans fondement : pour filmer
l’apesanteur, Alfonso Cuaron a mis la caméra en apesanteur. Celle-ci virevolte
autour des acteurs, s’en éloigne ou se rapproche, voire adopte leur point de
vue, le tout… dans un même plan ! Avec, toujours, en toile de fond l’immensité
stellaire du vide spatial ou le globe terrestre. Une caméra absolument libre qui
se joue complètement de la gravité… jusqu’au dernier plan, une des images les
plus fortes de l’année !
-
On n’avait
pas vu un tel ballet spatial depuis… 1968 avec « 2001 : l’odyssée de l’espace » !
- Ni un tel
réalisme : il est si poussé que la classification de « Gravity »
en film de science-fiction peut presque paraître comme incongrue.
- Mais au-delà
de ces prouesses techniques, c’est aussi une très grande performance d’acteur.
Le rôle était si difficile qu’Angelina Jolie, Marion Cotillard, Scarlett Johansson
et Natalie Portman y ont successivement renoncé, pour être finalement proposé
(et accepté) par Sandra Bullock. Et c’est magnifique.
-
Après « Gravity »,
vous ne regarderez plus le ciel de la même manière !
On retiendra…
Une expérience cinématographique
inédite.
On oubliera…
Le parti pris réaliste du film ne
peut que s’opposer au scénario « survival ».
« Gravity » d’Alfonso Cuaron, avec
Sandra Bullock, George Clooney,…
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